« Les poteaux étaient carrés » de Laurent Seyer

71yxtVyra1L.jpgCinquième lecture pour la session de Septembre des 68 premières fois.

Le 12 mai 1976, Saint Etienne affronte le Bayern de Munich pour la finale de la coupe d’Europe. Pour les vrais amateurs de foot, même s’ils n’étaient pas encore nés, c’est une date qui compte. Pour preuve, mon Amoureux, qui était encore un bébé à l’époque, a compris tout de suite de quoi le roman parlait rien qu’en lisant le titre.
Pour Nicolas Laroche, fervent supporter de l’ASSE et amoureux du foot en général, ce match promet une soirée inoubliable.

Pourtant, du haut de ses treize ans, il est obligé de le regarder à la télévision avec son père avec qui il ne partage rien, sa belle-mère qu’il n’aime pas et son fils qu’il méprise. Une soirée qui aurait pu être géniale mais se révèle cauchemardesque, d’autant plus que pas de bol, au stade de Glasgow, les poteaux étaient encore carrés.

Cette soirée de match est le fil conducteur autour duquel va s’articuler le récit de la vie de Nicolas. Sa mère est partie, apparemment à cause de son père, et ne va pas bien. Ils se voient peu. Il a sa bande de copains. Et le foot. Et c’est tout ce que j’en retiens, à part peut-être un peu le pincement au coeur qu’on peut ressentir en lisant les émois de ce petit gars, à la fois content d’être singulier et triste de ne pas se sentir bien dans sa famille.

C’est un roman que j’ai lu facilement, sans déplaisir, mais sans plaisir non plus. Le seul intérêt que je lui ai trouvé, ce sont les références footballistiques. Oublié sitôt terminé.

Finitude, 2018, ISBN 978-2-36339-097-4, 137 pages, 15€

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3 réflexions au sujet de « « Les poteaux étaient carrés » de Laurent Seyer »

  1. Ami fidèle de la Fête du livre de Saint-Étienne, où tout le monde se souvient de Glasgow et des « poteaux carrés » (des bistrots portent ces noms à Saint-Étienne), j’ai vu passer ce titre… A rapprocher, peut-être, de « Un printemps 76 » de Vincent Duluc.

A vous les micros !