« Et l’ange de Reims grimaça », de Jean-Pierre Alaux

et-l-ange-de-reims-grimaca-3134083-250-400Séraphin Cantarel, conservateur des Monuments Français, se rend à Reims pour l’inauguration des nouveaux vitraux de la cathédrale que l’on doit à l’artiste Marc ChagallIl est suivi de son assistant Théo Trelissac, puis de sa propre épouse. Au départ il s’agissait d’assister à un évènement artistique majeur, mais il se trouve que la cathédrale est devenue une scène de crime : une jeune fille y a été retrouvée morte lors de la cérémonie. Un autre décès survenu peu de temps après met la puce à l’oreille de Séraphin qui compte bien mettre son grain de sel dans l’enquête.

Roman policier sans prétention, Et l’ange de Reims grimaça se démarque particulièrement grâce aux connaissances artistiques de Jean-Pierre Alaux. La façon dont il décrit les éléments de la cathédrale, et le regard qu’il donne à Séraphin Cantarel sur son environnement sont très intéressants et instructifs, plus distrayants encore que l’intrigue policière qui a du mal à se mettre en route et n’offre que peu de rebondissements.

Les personnages hauts en couleur sont pittoresques, un poil caricaturaux, mais leurs réparties sont amusantes et agréables à suivre.

C’est donc plutôt un roman frais et léger qu’un vrai polar dont on prend plaisir à suivre les pistes et fausses pistes, bien qu’il faille bien avouer que le fin mot de l’histoire est inattendu et finit sur une note agréablement surprenante.

Chronique réalisée pour Les Chroniques de l’Imaginaire

10/18, août 2012, ISBN 978-2-264-05711-2, 213 pages, 7,10 €

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