« Holmes » T2 & 3, de Cecil & Brunschwig

J’ai lu il y a peu le premier tome, qui m’avait tant plu que j’avais hâte de lire les tomes suivants. Pour l’instant seuls trois tomes sont sortis et j’ai pu emprunter ces deux albums à la médiathèque. Je les ai dévorés.

Le premier tome installait la situation initiale : Sherlock Holmes est mort en se battant avec le professeur Moriarty. Mais son corps n’a jamais été retrouvé. Watson ne peut se résoudre à accepter la mort de son ami et veut savoir pourquoi cet événement tragique est arrivé. Il se rend compte que Holmes avait beau être son plus proche ami, il n’en cachait pas moins quelques secrets…

Le deuxième tome, Les liens du sang, revient sur la famille de Holmes. La rencontre entre ses parents dans leur jeunesse, puis son père qui est maintenant sénile et vit à l’écart. La mère est très froide, semble peu affectée par la mort de son fils. Watson qui séjourne une nuit dans la demeure familiale suspecte quelque chose de louche, comme si cette famille avait un secret à préserver. L’ambiance est tendue, oppressante et lorsque Watson et Wiggins fouillent la chambre de leur ami, ils sont surpris qu’elle soit aux antipodes de ce qu’on aurait pu attendre du détective. Décidément, quelque chose cloche. Et qui est cette femme qui se dit infirmière et vit collée aux basques du père Holmes ?

Wiggins et Watson décident de mener l’enquête, ce qui constitue le troisième tome. Watson part en France, Wiggins reste à Londres pour en savoir plus sur cette mystérieuse infirmière.

Quel dommage de savoir que le rythme de publication de cette série est peu soutenu, car elle est fabuleuse ! Tout y est : la qualité de l’intrigue, la beauté des planches, le suspense, le travail sur les personnages, la construction de l’intrigue avec des flash-backs, des récits en parallèle… Du pur bonheur !

A la fin du troisième tome, les auteurs expliquent qu’ils ont peiné à trouver comment mettre en album l’histoire qu’ils avaient en tête. L’ordre des scènes et même la suppression de certaines d’entre elles ont nécessité de nombreux remaniements. Au final, mieux vaut un album longtemps mûri et réfléchi plutôt qu’il ne soit bâclé histoire que le public ait quelque chose à se mettre sous la dent. Alors oui, c’est long, mais au vu du plaisir que j’ai eu à lire ces trois albums… ça me va 🙂

Futuropolis, 2008 et 2012

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