S’attaquer à la biographie de Jacques Brel en bande dessinée, il fallait oser ! L’entreprise n’a pas fait peur à Salva Rubio qui s’est vite aperçu en noircissant son carnet de notes qu’un seul album n’allait pas suffire. Nous voilà partis pour un triptyque…
Le grand Jacques, l’abbé Brel, des surnoms qu’on aurait pu ne jamais connaître sans la farouche volonté de ce jeune Belge. Son père tenait une usine de cartons et lorsque son fils a dû quitter l’école qui n’était pas faite pour lui, c’est tout naturellement qu’il a trouvé une place à son fils. Brel, employé de bureau, vous imaginez ?! Jacques a fait preuve de bonne volonté mais quel ennui, quelle monotonie… Réveil, boulot, dodo ce n’était pas pour lui.
L’aventure, rêve unique de l’enfance. […] Comment un adulte pourrait-il tenir sa promesse, accomplir les rêves du môme qu’il a été ?
Lui, il voulait chanter et composer. Ce qu’il a fait dans une association chrétienne, qui prônait les bonnes manières mais vantait l’art théâtral et musical davantage que le prêche. Jacques y a fait des débuts divertissants. Puis il a connu Miche, qu’il a épousée. Dès le départ, elle a cru en ses rêves et en son talent et ne l’a jamais laissé tomber, même quand les fins de mois étaient difficiles, même quand il la laissait seule avec les enfants. C’est grâce à son soutien qu’il a pu tenter sa chance à Paris.
Une chance qui a mis beaucoup de temps à lui sourire, ce que ce premier volet démontre à merveille. Quel courage ! On avait beau lui dire qu’avec sa gueule il ferait mieux d’écrire pour les autres, se moquer de son allure, il était hors de question qu’il abandonne. On retrouve au fil des pages les amitiés qui lui sont restées : Brassens et Jojo en premier lieu, « l’homme de sa vie » tant leur amitié était fusionnelle. On trouve aussi les femmes qui ont compté et mis à mal ses valeurs de fidélité. Mais ce qui ressort avant tout, c’est sa ténacité face aux années de galère éprouvantes.
J’adore Brel. J’ai lu une biographie, j’ai les CDs, les vinyles, les DVDs, je regarde les documentaires qui lui sont consacrés. C’est un des artistes pour qui j’ai le plus d’admiration, en tant qu’auteur-compositeur-interprète et en tant qu’humain. Il a toujours suivi son étoile et était un aventurier de sa propre vie. C’est donc avec beaucoup de tendresse que j’ai lu cet album, qui m’a fait voir le personnage que je connaissais et que je prends toujours plaisir à retrouver. Cette première partie de sa vie est la moins connue et elle est essentielle pour comprendre qui Jacques Brel était ; d’où il vient.
J’ai adoré cette lecture, portée par les planches évocatrices de Sagar. Il me tarde de lire la suite.
Une de mes chansons préférées est rapidement citée, c’est une de ses premières compositions. C’est Il nous faut regarder et c’est cadeau ❤
Glénat, 2021, ISBN 978-2-344-03924-3, 64 pages, 15.50€
je connais mal sa biographie, pourquoi ne pas commencer par cette BD en effet!
J’avoue ne pas connaître grand-chose de lui, alors je note!!
Oh Jacques Brel… 🙂
Je l’aime beaucoup, il me touche énormément.
Merci pour le cadeau musical, cette chanson est superbe.
Je note aussi, je ne connais quasi rien de lui…
J’aime beaucoup l’homme et l’artiste, moins fan du graphisme de l’album par contre, à feuilleter pour voir !
Je n’aime pas du tout la couverture, mais j’aime le chanteur ! Alors cet album atterrira sûrement dans mes mains un jour ou l’autre.
Merci pour le cadeau
J’ai vu un documentaire sur lui, je pense que j’aimerai lire cette BD!
Merci pour la découverte ! J’aime beaucoup cet artiste, et ses chansons me touchent beaucoup.
pour les voyages et l’histoire je suis bien tentée même si je n’aime pas particulièrement les « biographies » (mais bon, en BD, ça passe mieux 😀 )
Intéressant si on veut en savoir plus sur l’homme et l’artiste ! Je note pour plus tard.