États-Unis, 19è siècle. Les chemins de fer s’étendent de plus en plus, causant la perte des cow-boys qui acheminaient les troupeaux sur de longues distances jusqu’à l’abattoir de Chicago. Ce seront les trains dorénavant qui feront ce travail. Russell sait qu’il va devoir faire autre chose et compte devenir fermier dans le Montana, avec Bennett, un jeune homme simplet qu’il a recueilli après la mort de ses parents.
En route vers leur nouvel avenir, Russell et les hommes qui l’accompagnent s’arrêtent dans une petite ville, Sundance. Le lendemain, Bennett y est retrouvé mort. Si les indices laissés font penser à un accident après une soirée trop arrosée, Russell sait qu’on a tué le jeune homme, qui ne buvait pas la moindre goutte d’alcool.
Il ne quittera pas cette ville tant qu’il n’a pas trouvé le coupable.
Sur le papier, le scénario est tentant et prometteur. J’ai commencé avec plaisir ma lecture, charmée par les dessins de Paul Gastine qui ne sont pas trop ma tasse de thé de prime abord, mais rapidement subjuguée par la précision des traits des visages, très expressifs. Je suis rentrée dans l’histoire très facilement, me demandant comment les choses allaient tourner puisque nous savons qui est le coupable…
En terminant l’album, j’avais un avis mitigé. La fin ne m’a pas tout à fait convaincue (je ne parle pas de l’épilogue qui clôt l’histoire à merveille). C’est une fin cohérente, avec un vrai point final sans questions qui restent en suspens. Mais il y a des petites choses qui m’ont fait lever la tête, des comportements inattendus… Je reste vague car je ne veux influencer personne ayant prévu de lire cette BD.
Puis finalement, en revenant dessus pour écrire ma chronique,je n’en garde que le bon. C’est une intrigue en huis clos, un épisode dans l’histoire d’une ville sur lequel les habitants mettront un mouchoir, sachant que cela s’est produit mais qu’il ne faut pas en parler. Un drame bien construit dans l’ensemble, il faut le reconnaître, et très bien mis en images. Un album « cinématographique » dont les vignettes me sont restées en tête.
Oui, finalement, ce western mâtiné de thriller m’a bien plu et je vous le recommande.
Grand Angle, 2019, ISBN 978-2-8189-6700-3, 70 pages, 17.90€

Les dessins ne me tentent pas plus que ça mais ton avis me fera le regarder si je le croise !
On ne sait jamais 😉
à voir éventuellement à la bibliothèque !
Je l’ai emprunté à celle des Fontaines 😉
Pas certaine d’être assez fan de westerns pour me lancer mais il m’est arrivé d’avoir de bonnes surprises dans ce genre là donc… pourquoi pas ?
Pourquoi pas en effet ? L’intrigue est assez prenante.
je n’ai pas l’habitude de lire des western mais si je tombe dessus j’y jetterais un œil. Tu as piqué ma curiosité
J’en suis ravie.
Pas forcément ce que je préfère comme type de BD mais comme je suis curieuse, s’il croise ma route, pourquoi pas.
Les dessins ne sont pas forcément engageants mais l’histoire est pas mal du tout.
j’aime beaucoup la couv’ et tu me tentes fortement !!
Chouette, j’espère que tu auras l’occasion de la lire et qu’elle te plaira.
Pas forcément fan de western mais je l’ai déjà repérée et elle me fait toujours de l’oeil cette bd !
J’espère que l’album te plaira alors.
Pas fan de western et le dessin ne m’attire pas, donc c’est fort peu probable 🙂
Et on n’est pas là pour se faire du mal 😉
La couverture est vraiment belle, la planche que tu présentes me plaît moins, mais si c’est en bibli, pourquoi ne pas essayer…
Si je ne m’étais fiée qu’aux dessins je ne l’aurais pas empruntée, c’est vrai.
Cette couverture a quelque chose de cinématographique !
Totalement, à l’image des planches. J’ai l’impression d’avoir regardé un film tant les visages sont expressifs et les mouvements très bien dessinés.