Comme promis, je poursuis ma découverte du genre avec ce deuxième rendez-vous de la poésie du jeudi, lancé par Asphodèle. J’ai choisi cette fois de porter mon choix sur ce poème sur la guerre de Victor Hugo.
Un poème empli de fureur, de folie, qui décrit avec force l’absurdité de la guerre.
J’espère que vous prendrez plaisir à le lire, comme j’ai pris plaisir à le découvrir.
Bêtise de la guerre
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l’animal,
Si tu ne sais, dans l’ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?
Merci pour cette découverte !!! C’est super comme RDV. bsx
On a beau dire, Totor es vraiment un Grand! Merci pour cette découverte.Comme quoi, on croit connaitre et en fait on découvre encore et toujours.
Je découvre ce poème d’Hugo. Merci.
Quelle actualité, toujours, dans ce poème… Je le disais à propos du poème d’Aspho : Hugo est vraiment intemporel !
Un rendez-vous auquel j’essayais de me tenir depuis l’ouverture du blog … c’est sympa qu’Asphodèle ait eu la même idée !
Hello Natoria
Même si je n’aime pas ce thème en poésie, je rejoins les autres pour dire que Victor Hugo est une vraie référence.
Nous avons toutes choisi des poètes célèbres et immortels.
Cela veut-il dire qu’il n’y a pas de poètes contemporains dignes de notre attention ? 😉
Bon we et bises de Lyon