Résumé : en plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre. Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille.
Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
Mon avis : bien
Ce ne sera pas un coup de coeur comme pour la plupart des blogueurs/ses qui ont lu cet ouvrage, mais j’ai beaucoup aimé.
Il s’agit des derniers jours d’Alexandre le Grand, qui s’effondre en plein banquet, touché par un mal de ventre qui le paralyse. Ses soldats fidèles, ses proches et d’autres vont se succéder au chevet du mourant qui résiste de toutes ses forces à l’appel de la mort.
Dans le même temps, Dryptéis, belle-soeur d’Alexandre, vit recluse dans un monastère depuis la mort de son mari. On vient la chercher pour convaincre sa grand-mère de « dire la mort ou la vie » au sujet du roi Alexandre. Dryptéis part avec eux, laissant son enfant à une servante, sachant au fond d’elle-même qu’elle ne reviendra jamais.
Nous suivrons l’histoire sous trois angles : Alexandre et ses compagnons, Dryptéis, et un combattant dont seule la tête est revenue au royaume, mais qui « survit » en voix off.
Le souci avec ce roman, c’est que je ne sais pas trop quoi en dire. L’histoire ne m’a pas passionnée en fait. Les hommes d’Alexandre et Dryptéis veulent accomplir le dernier souhait d’Alexandre en amenant sa dépouille sur le territoire qu’il comptait conquérir. Son ultime conquête.
Ce que j’ai davantage aimé, c’est l’écriture. Comme un souffle qui nous pousse toujours plus en avant. C’est beau, lyrique, et épuré. Il n’y a pas un mot de trop, pas un mot qui manque. Une écriture pointue au service d’une histoire épique.
Je n’ai aucune idée des limites entre l’avéré et l’imaginaire, je n’ai pas fait de recherches car l’histoire me plait comme ça. Même si elle ne m’a pas passionnée, je le répète, elle m’a touchée.
J’ai lu tant de billets élogieux que je vous encourage à lire ce roman et vous faire votre propre opinion, sachant que mon billet ne lui rend pas l’hommage qu’il mérite. Parfois on ne sait pas mettre des mots sur notre ressenti 😉
Actes Sud, août 2012, ISBN 978-2-330-01260-1,185 pages, 18 €
J’ai deux livres de Gaudé à lire « le soleil des scorta » et « la porte des enfers ».
J’avais lu « Le soleil des Scorta »; ça m’avait beaucoup plu 🙂
Il est sur ma petite PAL (au moins 50 livres) qui se trouve sur mon bureau et qui contient les livres pour mes challenges ou ceux que j’aimerais lire avant les autres.
J’adore ta définition de petite PAL ^^
Vu que la grosse fait dans les 350 quintaux, bref, « ouvrages ». 50, c’est tout mini.
Je n’ai jamais lu cet auteur mais j’ai que ce roman ne me passionne pas non plus. J’essaierai de l’emprunter à la mediatheque pour me faire ma propre opinion comme tu le dis si bien
Je l’ai trouvé très agréable à lire, mais plus pour la forme que pour le fond, qui est tout de même de qualité.
C’est le premier billet mitigé que je lis. D’abord je vais lire les Scorta que j’ai dans ma pal depuis sa sortie… après je verrai.
Je crois bien ne pas connaître d’autre billet mitigé moi aussi…
Il est dans ma pal depuis sa sortie. Va falloir que je m’y mette !
J’espère que tu sauras l’apprécier plus que moi.
J’ai lu La mort du roi Tsongor et j’ai 3 autres livres de Gaudé dans ma PAL car j’ai eu un vrai coup de coeur et même si il pourrait arriver que je n’aime pas forcément comme coup de coeur l’histoire, je suis certaine d’aimer sa prose 😀
bisous bonne soirée 😀
Donc je lirai à coup sûr celui-là aussi (j’avais oublié un bout 😆 )
C’est ce qui s’est passé pour moi ici, sa prose m’a enchantée mais l’histoire ne m’a pas transportée. Ceci dit je crois que je suis la seule 😆
Bisous Laure !!
il est vrai que parfois on croit tellement tomber sur un incontournable qui a plu à plein de monde que l’on va être conquis et la déception survient…
On ne peut pas vraiment dire que je sois déçue. En tout cas pas du roman. Je suis déçue de ne pas avoir su entrer dedans, c’est plus de ma faute que celle du roman.
Incomparable, le style « lyrique et épuré » de Laurent Gaudé. Je ne m’en lasse pas.
Il a une plume superbe, je suis complètement d’accord avec toi Jostein.
Ce ne fut pas un coup de cœur, loin de là, car je connais mon Laurent, qui est capable de bien mieux faire !!!!!!!!
Ton commentaire me rassure Philisine, je me sens mieux !! 😀
À priori le synopsis ne me tentait pas trop, mais je suis tombée amoureuse de la plume de Gaudé dans Le soleil des Scorta, alors peut-être que je tenterai celui-ci ne serait-ce que pour l’écriture si belle de son auteur 🙂
Côté écriture rien à redire, j’ai adoré ! C’est l’histoire qui m’a moyennement emballée, mais c’est un roman court, je n’ai pas eu à beaucoup me forcer 😉
Un livre que j’ai adoré!!
Et une conquise de plus ! ^^
Et oui 😉
je l’ai bien sur lu! Tu penses!!
http://pyrausta.apln-blog.fr/2012/11/07/pour-seul-cortege-de-l-gaude/
Eh bien, moi, je n’ai pas aimé ce bouquin!
Bonne fin de semaine.
J’ai beaucoup aimé ce livre, même si l’histoire ne m’attirait pas plus que ça initialement…L’auteur a su lui donner une dimension inattendue.